Ce n'est qu'un au revoir

Après moultes teriversations, le blog nouveau est arrivé ! Pour éviter un énième plan de la lose et retrouver des tartines gluants de culture/confiture, cliquez ici :

http://lemiroirdenarcisse.wordpress.com/

 

A tout de suite !


02/11/2010
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Expos 2010 au mac à Lyon

Ca y est! Le mac lyon a rouvert ses portes pour trois expos. Au programme : Olivier Mosset, Trisha Brown et Bruce Nauman.



Le glaçon dehors devant l'entrée surprend, l'oeuvre en pierres à côté un peu moins (on se demande plutôt si un bout d'un chantier quelconque n'aurait pas été oublié là...). Une fois entré, on retrouve plusieurs salles avec des oeuvres différentes : les peintures minimalistes de Mosset, d'autres glaçons (et, bonne nouvelle: on peut les toucher!Mais attention aux chutes avec l'eau au sol...), des bouts de mur blanc, des dessins de la danseuse Trisha Brown, des vidéos de Nauman, etc. Bref, on se balade sans forcément tout saisir, mais l'espace est agréable à visiter.


 

Pour le vernissage, un chanteur country a donné un (super) concert, et on a aussi pu assister à des performances de danse chorégraphiés par Trisha Brown. Là aussi, on regarde sans être obligatoirement subjugué (même si la technique des danseurs est incroyable, surtout en ce qui concerne la synchronisation sans musique), d'autant plus que certaines performances sont un peu longues pour un public pas nécessairement fan du genre. Mais, sans être ferru de danse contemporaine, le spectacle était joli à voir, notamment les danseurs marchant à l'horizontal sur un arbre du Parc de la Tête d'or.

 


 

Plusieurs autres expos (expo Georges Adilon et expo artistes chinois) sont à venir au mac ces prochains temps, à découvrir gratuitement lors des vernissages!

Et pendant les journées du patrimoine (18-19 septembre), l'entrée au musée est aussi libre!


10/09/2010
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L'Arbre: il faut bien s'accrocher...

"Un sot ne voit pas le même arbre qu’un sage" - William Blake

 

Le film qui a clôturé le Festival de Cannes porte bien son nom. Comme un arbre, il est constitué d’un tronc à partir duquel pousse une multitude de branches. Le tronc, c’est le deuil, bien sûr, puisque le scenario du film s’articule autour de la survie d’une famille après la disparition brutale d’un père aux allures héroïques. Autour de cette situation difficile gravitent plusieurs autres thématiques, comme la rivalité entre frère et sœur, le voisinage ou encore l’arrivée d’une nouvelle figure paternelle dans une famille, qui ne sont malheureusement qu’évoquées et peu développées.

 

Le temps se déroule trop rapidement – le film montre un peu moins d’un an de la vie de famille, et le spectateur est un peu noyé parmi tous ces récits dans le récit. Le thème principal du film, comment vivre après un décès, passe alors au second plan puisque tout s’enchaîne très rapidement et que chaque personnage continue son bonhomme de chemin. L’unique personnage doté de mémoire est la petite Simone, qui est seule à faire allusion à son père lors du premier Noël passé sans lui… pour s’entendre dire que ce n’est pas parce qu’on s’amuse qu’on oublie les morts (étrange, pour un film sur le deuil).

 

Malgré cette dispersion qui fait de cette potentielle fable une banale histoire de famille, la dimension métaphorique de l’arbre est bien construite. Peu à peu, l’arbre dans lequel Simone voit l’âme de son père prend de l’ampleur et empêche la famille de mener une vie stable en envahissant la maison de ses branches et de ses racines.

 

Malheureusement, une belle métaphore ne fait pas un beau film, et on a du mal à croire à l’histoire de cette Charlotte Gainsbourg anglophone, dont les sentiments à l’égard de la mort ne sont pas bien définissables. Bref, (attention: jeu de mots) inutile de prendre racine devant L'Arbre...


31/08/2010
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Va te faire voir chez la Mamma

Je ne suis certainement pas la première à l’écrire, mais Le Premier qui l'a dit mérite bien que l’on parle de lui plus d’une fois. Ce film italien qui, apriori, plaît par sa fraîcheur et sa gay attitude exacerbée, est un véritable coup de cœur.

 

L’histoire d’un jeune homme italien revenu dans sa famille pour faire son coming-out et qui se fait voler la « vedette » par un frère rongé par le poids d’un même secret devient une réflexion sur l’usage de sa propre liberté face au regard des autres.

 

De prime abord, tout est cliché : la famille italienne qui travaille dans une usine de pâtes, le fils gay (Riccardo Scamarcio) aux allures d’Apollon, le patriarche dominant, la grand-mère pleine de sagesse, la jolie jeune fille qui fait chavirer tous les cœurs, etc. Le réalisateur Ferzan Ozpetek dresse un portrait de famille idéale qu’il détruit peu à peu pour faire tomber les masques.

 

Pour certains personnages, cette liberté est trop lourde à porter ; pour d’autres, c’est la bienséance qui est un fardeau. Le réalisateur opère un véritable tour de forces : les failles de chaque personnage de chaque génération sont creusées, mais le réalisateur a eu la finesse de ne pas terminer son film par un grand cri de bonheur collectif. Chaque personnage expérimente ou non sa liberté, mais aussi les conséquences d’un tel choix, pour lui et pour les autres.

 

Passant véritablement du rire (la libération de certains personnages, comme la mère face à une commère du village) aux larmes (la libération trop tardive d’un autre personnage), ce film est bien plus qu’une comédie italienne sur un coming-out raté : c’est l’histoire universelle d’une famille tiraillée entre l’être et le paraître, entre regrets et remords.


09/08/2010
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Dis tout de suite que je suis grosse...

 

 

 

On s’est toutes un jour demandé comment notre corps était perçu par les nombreuses paires d’yeux inquisiteurs qui croisent notre route. Certaines sont persuadées d’avoir les oreilles décollées, d’autres ne s’imaginent pas autrement qu’en une masse de poils ambulante. Pour ma part, comme la très certaine majorité des filles un peu trop portées sur le Big Mac (ou les bonbons, ou le Coca…tout ce qui fait culpabiliser, en fait), le problème se situe au niveau des hanches, ou plutôt à partir des hanches – direction le sol.


Sans en faire un complexe maladif, j’avoue que la perspective de me trémousser follement en maillot lors d’un match de beach-volley ne m’enchante pas vraiment (les heureuses possesseuses de cellulite hyper-méga-incrustée-mais-comment-ça-se-fait-pourtant-je-mange-sainement comprendront).

 

Mais bon, j’ai bien compris la leçon : mieux vaut faire envie que pitié. Alors, je l’applique à fond, la leçon, et je ne fais plus envie, je donne carrément faim aux passants avec mes jambonneaux ficelés dans des collants en résille.


Heureusement, personne ne s’est encore risqué à une réflexion désobligeante. Peut-être parce qu’au bout du compte, on cohabite plutôt bien, mon cholestérol et moi. Peut-être aussi parce qu’en débardeur, j’ai l’air de sortir tout droit d’une séance de bodybuilding - mais seulement du haut du corps (merci à ma sœur maigrelette, à ma mère fan de Contrex et aux milliers de packs d’eau soulevés pendant ma jeunesse…), et que, forcément, ça en dissuade plus d’un. 

 

Bref, jusqu’à la semaine dernière, je trimballais mes boudins paisiblement, et j’étais très bien comme ça. J’étais d’ailleurs tellement bien comme ça que je m’auto-célébrais autour d’un paquet de chips saveur barbecue.

 

Et là, sans crier, un infâme malotru (autrefois appelé Super Chéri) me jette un regard méprisant, avant de me balancer un vulgaire « Toi, t’as tes Chips, moi, j’ai le calendrier Aubade, heureusement ».


Gloups. Keuf keuf (je m’étouffe virtuellement).

 

Et je rêve de l’étouffer entre mes poteaux velus.


25/06/2010
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